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 Le cinéma sud coréen

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Date d'inscription : 06/06/2009

Le cinéma sud coréen Empty
MessageSujet: Le cinéma sud coréen   Le cinéma sud coréen Icon_minitime1Dim 7 Juin - 15:12

Le cinéma sud-coréen est très dynamique et est un des rares cinémas à concurrencer sur son propre sol le cinéma américain. Diverses écoles cohabitent : des films classiques, qui se fondent sur les traditions et la culture coréenne (Im Kwon-taek), et depuis une dizaine d'années, une nouvelle vague de jeunes réalisateurs, plus ancrés dans le monde moderne.
Si la majorité de la production cinématographique de la péninsule se destine à un public d'adolescents, on retient tout de même chaque année un nombre important de grands films. On comprend donc pourquoi les films sud-coréens se taillent une part de plus en plus importante dans les sélections des divers festivals internationaux.
Au lendemain du départ des troupes d'occupation japonaises, en 1945, les thèmes de la résistance antijaponaise et de la révolution prolétarienne, ainsi que la critique des archaïsmes sociaux, dominent dans les "films de la Libération" produits dans le sud de la péninsule coréenne.
La plupart des films de la période 1945-1950 ont toutefois disparu pendant la guerre de Corée (1950-1953), période pauvre du point de vue de la création cinématographique..
La période 1953-1962 est considéré comme un premier "âge d'or" du cinéma sud-coréen : la tutelle du ministère de l'éducation est moins lourde que celle du ministère de la défense, et le régime d'exonérations fiscales encourage la création cinématographique. Les studios d'Anyang, près de Séoul, sont, lors de leur inauguration, les plus grands d'Asie. Les principales universités ouvrent des départements de cinéma.

Plusieurs des producteurs formés durant la période suivant la guerre de Corée ont inspiré le cinéma sud-coréen actuel : Yu Hyon-mok, Sin Sangok, Kim Su-yong et Kim Ki-yong.

Les films coréens participent aux festivals internationaux de Berlin, de San Francisco et de Sydney, ainsi qu'au festival du cinéma asiatique.
Le coup d'Etat du général Park Chung-hee, en 1961, se traduit par une promulgation, en 1962, d'une loi très restrictive sur les conditions de création cinamétographique : l'exercice de leurs activités par les sociétés de production est soumis à une autorisation gouvernementale qui, en fixant un quota de productions annuel de 15 films par an et des conditions minimales de taille des sociétés, entraîne une concentration du secteur de la production.
Le cinéaste et vidéaste Nam June Paik choisit alors de s'exiler aux Etats-Unis.

Les mélodrames de cette période répondent à la politique dite des "trois S" : screen, sex and sport (écran, sexe et sport). La censure se renforce après la proclamation de l'état d'urgence en 1972, en interdisant les films contenant une critique sociale et politique.

En dépit de ces contraintes, certains films des années 1970, dans des versions amputées par la censure (et considérées comme mutilées par leurs auteurs), sont toutefois devenus des classiques du cinéma coréen, tels que "La marche des imbéciles" de Ha Kil-chong et "La route de Nampo" de Yi Man-hui.
De la répression du soulèvement de Kwangju, en 1980, jusqu'aux débuts de la libéralisation politique, à partir de 1987-1988, la déréglementation permet l'essor de nouvelles sociétés de production, ainsi que des coopérations avec d'autres cinémas asiatiques, de Hong-Kong, de Taïwan et de la République populaire de Chine.

La génération d'étudiants en lutte contre la dictature militaire utilise le cinéma comme moyen d'expression : les collectifs "Yallasong" et "Changsan Kotmae", d'inspiration marxiste, diffusent leurs films via les circuits privés des campus. Leurs idées s'inspirent de la notion de "cinéma ouvert" développée par le critique Chang Sonu.
La libéralisation politique après 1988 a levé les contraintes formelles à la liberté de création et de production : plusieurs producteurs, naguère clandestins, créent leur propre société. Toutefois, le soutien public à la création n'encourage pas les films tendant à une critique sociale, dans un marché national largement ouvert aux multinationales étrangères.
A la fin de la dictature, les réalisateurs sud coréens vont être confronté à la réticence du public envers les films tendant à une critique sociale. De ce fait, de plus en plus de jeunes réalisateurs vont passer par les films de genre afin de se libérer des traumatismes dû aux années de sacrifice qu'on été l'après guerre sud-coréen. De ce mouvement insolite et de plus en plus populaire, vont se manifester des réalisateurs comme Park Chan-wook, qui est aujourd'hui considéré comme une vraie star dans son pays.

Très souvent issue de la KAFA (Korean Academy of Film Arts), ces réalisateurs vont révolutionner le paysage cinématographique de leur pays grâce à des films revisitant le film de genre et créer un nouvel engouement national autour du septième art, rendant certains réalisateurs plus célèbres que leurs acteurs, ce qui est, en occident tout simplement impensable.

Une vraie famille du cinéma coréen va se former autour de réalisateurs comme Park Chan-wook, Kim Jee-woon ou encore Bong Joon-ho pour être considérée aujourd'hui comme la nouvelle vague des enragés du cinéma coréen qui par le biais de films parfois gore et malsains vont réussir à critiquer une société en pleine mutation et en quête d'identité.
Le cinéma sud-coréen bénéficie de mesures de protection : les salles doivent avoir un film coréen à l'affiche au moins 40 % de l'année. Mais aujourd'hui, la part de marché du cinéma coréen en Corée du Sud dépasse les 50 %. Depuis 1998, des négociations avec les États-Unis visent à supprimer ou au moins réduire cette part de la production nationale dans la programmation des salles coréennes, sans aboutir. Les États-Unis sont très hostiles au droit national sud-coréen, qui a toutefois pu être maintenu grâce à une forte mobilisation des cinéastes coréens.
Le gouvernement sud-coréen a annoncé, le 23 octobre 2006, un plan de soutien financier à l'industrie nationale du film, comportant notamment l’amélioration des infrastructures cinématographiques, la formation de personnel et la promotion des films sud-coréens à l’étranger
Le cinéma sud-coréen remporte par ailleurs un succès croissant à l'étranger, notamment dans les autres pays asiatiques. Cependant, son importance au sein de l'actuelle vague coréenne hallyu (ou nouvelle pop culture coréenne) est relativement moindre, comparée aux succès énormes des artistes musicaux et des séries télévisées venus de Corée du Sud. Par exemple, l'acteur coréen le plus populaire au Japon (essentiellement parmi les femmes de plus de 50 ans) est Bae Yong-joon, l'acteur principal de la série télévisée "Sonate d'hiver" (2004).

Quelques films de la Corée du Sud :

1993 : La Chanteuse de pansori, de Im Kwon-taek
1999 : Memento Mori, de Kim Tae-yong et Min Kyu-dong
2000 : Le chant de la fidèle Chunhyang, de Im Kwon-taek
2000 : Joint Security Area, de Park Chan-wook
2000 : Peppermint Candy, de Lee Chang-dong
2001 : Adresse inconnue, de Kim Ki-duk
2001 : My Boss, My Hero, de Yun Je-gyun
2001 : My Sassy Girl, de Kwak Jae-yong
2001 : My Wife Is a Gangster, de Jo Jin-gyu
2001 : Volcano High, de Kim Tae-kyun
2002 : The coast guard, de Kim Ki-duk
2002 : Ivre de femmes et de peinture, de Im Kwon-taek
2002 : 2009: Lost Memories, de Lee Si-myung
2003 : Printemps, été, automne, hiver... et printemps, de Kim Ki-duk
2003 : 2 sœurs, de Kim Jee-woon
2003 : Memories of Murder, de Bong Joon-ho
2003 : Old Boy, de Park Chan-wook
2003 : Une femme coréenne, de Im Sang-soo
2004 : Arahan, de Ryu Seung-wan
2004 : Samaria, de Kim ki-duk
2004 : Frères de sang, de Kang Je-gyu
2004 : Windstruck, de Kwak Jae-yong
2004 : Face, de Sang-Gon Yoo
2005 : Locataires, de Kim Ki-duk
2005 : The President's Last Bang, de Im Sang-Soo
2006 : The Host, de Bong Joon-ho
2009 : The Chaser (film, 2008), de Na Hong-jin
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